De Babel
à Pentecôte
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La porte était verrouillée,
sur-codée,
car ils avaient peur.
L’Esprit,
souffle de vie,
de justice,
de liberté,
l’ignore.
Il remplit la tour,
ses habitants.
Il l’irradie
le long des fers à béton,
les douze,
guides,
rampes,
canaux
pour pénétrer en son cœur,
son ventre,
sa pensée.
Ils la structurent,
l’arment,
la portent
et transmettent la vie reçue,
la vie donnée,
la vie livrée du Ressuscité.
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Douze, quinze, cent vingt
et bien davantage…
en foule atomisée
à l’intérieur,
femmes et hommes
sont éclairés,
relevés,
aimés,
rendus aptes
à écouter,
communiquer,
parler en vérité
et louer Dieu
pour l’Esprit donné.
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